Les deux premières lettres de son blaze forment l’interjection la plus hip hop ? « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Si la danse hip hop est une femme, elle a courtisé Yohann. Les appels de phare ont été nombreux : « Badaboom » (B2K), « Touch » (Omarion), « U remind me » (Usher), les vrais savent. Après la blinde de sessions replay et revues de chorées, il s’essaie au battle qu’il voit comme un jeu par l’échange en respectant la pensée de l’autre. Il a saigné les films comme Street dancer ou Save the last dance, mais son premier choc visuel tient en 2 lettres : JD. Un « véritable spectacle de danse » assuré par Pépito, ainsi que Djidawi qu’il a eu la chance d’interviewer pour une masterclass au Flow, soucieux de transposer son admiration à de nouvelles générations.
Les bienfaits de la danse comme le courage et la confiance, lui révèlent sa puissance. Mais après des années à donner des cours, que devient la promesse qu’il s’est faite ? Celle de dépasser la technique au profit de toute cette expérience dont il a bénéficié avec ses voyages et ses rencontres. Certains élèves suivent la technique sans pouvoir danser avec ressenti. Il saute alors le pas et donne des cours complets de méthodes techniques et mentales pour accéder à des choses fortes, apprécier l’instant présent : le concept Confydanse. Et comment parler de cet homme multi projets sans évoquer Connexion freestyle, concept réunissant différents styles, tous niveaux, autours d’ateliers réalisés pour vous donner des clefs dans votre danse et qui voit chaque séance visiter une nouvelle ville ?
Vu son parcours, son step favori prend sens : le « tetris » (schémas linéaires de construction avec les bras, mains et les doigts). Avec le temps, le fond et la logique de construction viennent primer sur l’esthétique et le regard des autres.
Si le danseur actuel qu’il est pouvait dire un mot à sa version de 17 ans à ses débuts, il lui dirait « tu n’imagines pas ce que la danse va te permettre de faire, ton corps va bouger, ta perception aussi ».
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