Elle s’appelle Leïla, mais tout le monde l’appelle Laly. Un surnom né d’une vieille vanne, resté comme une signature.
Danseuse par passion, elle enchaîne les scènes et les contrats pendant une vingtaine d’années. Puis, en parallèle, elle explore au-delà du corps, et c’est derrière la caméra qu’elle choisit de s’exprimer autrement. Elle devient cadreuse, aux côtés d’OGB dans le cadre du projet Presspause, où elle participe à des interviews de Harry Roselmack, Orelsan, Banlieusards… “J’apprenais sur le tas, enchaînais les projets, ça vibrait.”
Aujourd’hui, elle est à la tête d’Étoile, une structure basée dans les studios Treepix à Roubaix, spécialisée dans la création de spectacles lumière. Laly conçoit des univers lumineux pour des spectacles vivants, des installations artistiques, du théâtre, des concerts ou encore du mapping architectural.
Elle imagine des scénographies où l’image et la lumière prennent vie. Pour elle, la lumière n’est pas un outil, mais un personnage à part entière. “Ce que je veux, c’est que la lumière raconte quelque chose, pas juste qu’elle éclaire.”
À travers la danse, la vidéo, les clips, la scène, elle a toujours cherché une chose : la lumière. Celle qui “caresse la rétine”, qui raconte une émotion, une vérité.
Membre active de Skuuurt depuis sa création, elle participe aux interviews, co-construit les événements, apporte son regard artistique et humain. “Skuuurt, ce n’est pas juste un média, c’est une vibe. C’est du vrai, comme le hip-hop que j’aime.”
Aujourd’hui, elle rêve de monter sa propre création, un spectacle où la lumière occuperait une place centrale. Un projet personnel, mûri depuis des années, qui reflète son parcours à la croisée des disciplines. En attendant, elle continue de créer, de chercher, de faire. Car pour elle, “hip-hop, c’est marche ou crève”.
Et Laly, elle marche.
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