SETH GUEKO, l’interview barlou

ITW filmée par Studio Treepix, au Couvent, Roubaix

Scolti : Salut SETH GUEKO !

SETH GUEKO : Salut les barlous !

S : Bienvenue chez SKUUURT, on est vraiment heureux de t’accueillir !

S.G : Skuuurt ça fait un peu penser à squirt, vous cherchez quoi ? Un homme grenouille ?

S : On est plus dans le dérapage que dans la glissade

S.G : Écoutez-moi, j’ai l’impression aujourd’hui d’être un interviewer et d’être auprès de mon fils, un tismé, jeune, locksé, et son papa blanc, qui n’a plus de cheveux ! C’est cool, j’aime bien l’univers, j’ai fait un album avec mon fils et c’était un peu ça l’univers, le matching de l’ancienne génération et de la nouvelle, le ying, le yang, l’ancien, le nouveau, le locksé, le crâne rasé, et là je suis au coeur de ça donc ça peut que me plaire !

S : En tout cas nous ça nous fait plaisir de t’accueillir chez nous et de pouvoir te recevoir ici dans ce lieu singulier qu’est le Couvent de Roubaix

S.G : Incroyable !

S : T’as eu le temps de faire le tour ?

S.G : J’ai fait le tour du carré, je sais pas si on dit « on fait le tour d’un carré » mais j’ai fait les angles, j’ai fait le corner, j’étais dans le corner

Dan : Y a pas eu d’angle mort c’est bon ?

S.G : Y en avait mais tranquille, c’est moi qui est mort

S : Pour commencer, je voulais te parler de ton côté punk

S.G : Mais c’est totalement punk ici je trouve

S : Justement, t’as grandi avec cette culture

S.G : Tout à fait

S : Qu’est-ce qu’il en reste dans ce que tu es aujourd’hui ?

S.G : Bah y a de la déconne, j’ai envie de te dire : de la déconne dans quoi ? Ils traitaient des sujets super sérieux, avec du recul quand je me remémore tous les morceaux, le punk français c’est les Bérurier Noir, mais j’ai beaucoup parlé de ça, je les ai tatoués ici (il montre son bras) C’est très « Le Pen Porcherie » donc vraiment le combat contre le Front National, des blancs en France contre le mouvement marginal, des blancs qui vivaient dans les squats

S : « La jeunesse emmerde le Front National »

S.G : « Le Pen Porcherie », je disais ça. Ils traitaient des morceaux sur la lobotomie…C’était intéressant mais après c’était pas de notre époque. J’ai baigné là-dedans. Y avait aussi une autre école punk, c’était les Ludwig Von 88, ils étaient vachement dans la déconne, ils pouvaient parler des blobs qui attaquent la plage, de Louison Bobet, un coureur cycliste

S : Roule, roule, sur le pavé

S.G : Roule-roule, rien ne peut l’arrêter. Ça je connais sur le bout des doigts, je l’ai imprégné, je l’ai enregistré, je l’ai chanté, parce que j’aimais ça, et c’est les prémices du rap finalement…Une boîte à rythme, un message à passer, et de la déconne. Au début j’ai jamais voulu montrer mon côté punk, je l’ai plus mis de côté. Ça m’a pas donné des cartes en main d’être un petit frère de punk en cité. Mes frères étaient respectés parce que c’était des chasseurs de skins Mais au-delà de ça, c’était des extraterrestres quand même. Ils avaient des crêtes, des rats sur les épaules, donc pour certains qui manquent de culture ça peut être un skin aussi, y a des raccourcis qui pouvaient se faire très vite parce que mine de rien, les antifas et les neu-skis avaient un peu le même look, le bombers, le jean, le polo Fred Perry, les docks selon les lacets, la couleur, enfin bref, ça c’est une culture on va pas revenir dessus. Mais moi j’étais plus dans La souris déglinguée, Charles de Goal, O.T.H, Parabellum, je connais vraiment bien le rock alternatif français et punk à Londres avec Sid Vicious, Sex Pistols, The Clash, les Ramones, alors je sais pas s’ils sont considérés comme…C’est du rock

S : Y a débat, sur le côté groupe un peu fabriqué

S.G : Mais après ça fonctionnait

S : Sex Pistols aussi d’ailleurs

S.G : Avec Johnny Rotten et Sid Vicious ouais, en tout cas je suis super calé sur ça, et j’ai pas envie d’éloigner les gens qui vont nous lire vers quelque chose

S : mais ça a eu un impact sur ta personnalité

S.G : Ah c’est sûr, c’est la déconne en fait. Moi j’aime bien rire finalement

S : Mais y a une forme de légèreté grave aussi dans le punk

S.G : Ça dépend de ce que tu vas aborder. Y a moins de pudeur on va dire. Ça me dérangeait pas de faire un morceau comme Bistouflex, que j’ai tatoué ici au niveau de la main, les mecs qui conduisent des motos mettent « On », moi j’ai mis Bistouflex

S : En fait à chaque fois qu’on va aborder un sujet y a un tatouage (rires)

S.G : Mais voilà, j’ai parlé de la masturbation…y a une ouverture d’esprit dans le keu-pon. C’est trash, c’est gol-ri, c’est plus ce côté là que j’ai pris du punk, même si j’ai fait une reprise de « Salut à toi », oh mon frère, dans lequel les Bérurier Noir ont cité tous les étrangers qu’il y avait sur terre, et moi j’ai fait « Salam à toi » mais en parlant aux scammers Ivoiriens qui ont fait du boulot de fou avec le brave type qu’est Brad Pitt, j’ai dédicacé les autres cultures de tous les pays avec le même message de paix, et puis voilà c’est une énergie, je pense que c’est une énergie. Je voyais beaucoup leurs vidéos en concert, ils se grimaient, ils se déguisaient, ils sautaient sur scène, c’était plein d’énergie. C’est plus dans mon énergie que tu vas trouver du rock que dans mon écriture finalement.

S : Et donc sur le logo de Barlou on retrouve le « A » d’Anarchie

S.G : Ni Dieu ni Maître

S : C’est pour la forme ou il y a du fond ?

S.G : Il y a de la forme quand même. Mais je suis plus anarchiste des lois pénales que des lois divines, parce que j’ai quand même un rapport avec Dieu qui est assez important. Je ne suis pas dans le Ni Dieu ni Maître, où on est dans le côté athée. C’est plus le « ni maître », pas d’esclave, pas de chef, pas de patron. C’est plus ça. C’est l’insoumission aux autorités. Et j’en ai fait une rime « Anarchiste des lois pénales pas des lois divines ». C’est pas sorti encore

D : Ça va venir. Le punk c’est une culture plus qu’un style musical

S.G : Ça dépend

D. : Au même titre que le hip hop j’ai envie de te dire

S.G : Aujourd’hui ce qu’on va retenir du punk, c’est le look, les jeans craqués, Vivienne Westwood s’est vachement inspirée dans la mode du délire punk. C’est un état d’esprit. Quand elle le prend elle est complètement dans l’univers keu-pon, ça vient d’arriver, et elle est vraiment inspirée de ça, et c’est bien. Aujourd’hui, on a pu me dire « tu mets des t-shirts avec des têtes de mort », mais c’est plus rock metal ça, ou alors les gens vont dire « c’est un truc de sataniste ». Et aujourd’hui à la fin même des marques comme Philippe Plein qui sont portées par tous les mecs de tess, peu importe leur origine, ont des têtes de mort sur leurs vêtements. Donc les choses viennent avec la mode, repartent, mais je pense qu’il n’y a pas vraiment de lien entre le look punk et l’énergie punk, parce que les punks aujourd’hui sont vachement dans le véganisme et tout ça, et je suis resté un viandard. Et je suis un punk capitaliste, parce que je vais parler de trucs punk mais je vais me faire une photo avec un sac Vuitton, parce qu’il faut comprendre que nous on est issus de la pauvreté et ça c’est un truc de revanchard d’avoir les trucs de luxe qui nous ont fait briller les yeux Et on existait à travers le…Tu vois les keu-pons étaient plus en mode clodo de la gare, que stylés. On va dire que je suis un punk stylé, ou que je suis un décapitaliste

S : Mais t’as coupé Dan dans sa question

S.G : Je t’en prie

D : Du coup je te disais, si on prend le punk en tant qu’état d’esprit, on retrouve un peu cet état d’esprit revendicateur dans le hip hop. Qu’est-ce que tu penses de la nouvelle génération de rappeurs ?

S.G : Ça revendique moins bien sûr. C’est ça le lien entre ces mouvements réfractaires, libertaires. Et c’est les premiers qui ont chanté la jeunesse emmerde de le Front National, c’étaient les keu-pons. Donc le rap du début, et même si NTM a fait les premières parties de La Souris Déglinguée, c’était parce que le message était presque le même : une boîte à rythme, et se dresser contre l’état et l’ordre imposé. Aujourd’hui il n’y a plus du tout ce message. Mais il y a eu un morceau comme No pasaran, produit par DJ Kore, dans lequel ils ont essayé de mélanger les cultures.

S : Ça a été une tentative

S.G : Ça a été une tentative qui a été controversée, parce que les gens n’aimaient pas certains discours. Mais moi j’explique qu’entre le discours de Seth Gueko et d’Akhenaton, des mecs qui ont plus de 40 ans, avec leur vision du racisme en France, et celui d’un rappeur de 18 ans qui s’en prend plein la gueule quand il est contrôlé, même s’il fait des conneries, on n’aura pas le même discours frère ! Justement le truc c’est une enceinte libre, c’était un micro libre, on a laissé tout le monde s’exprimer et il ne fallait pas être jugé. C’est vrai qu’il y a des couplets qui n’ont peut-être pas lieu d’être, quand c’est trop facile. Il fallait faire attention à ce qu’on disait, mais quoi qu’on en dise le rap a toujours été critiqué. À quoi s’attendre ? Que les gens de l’extrême droite acceptent le morceau ? Il ne fallait pas, c’était sûr qu’ils n’allaient pas aimer. Mais ce couplet là est validé et pas celui-ci. C’est les générations. Il y a moins de messages mais ils ont pris des petits jeunes qui avaient un certain message avec moins de fond, moins de forme…

S : Est-ce qu’il reste des Barlous ?

S.G : Dans le rap ? J’essaie de les traîner avec moi, j’ai ramené Reta, mais après Barlou ça reste une énergie

S : Plutôt dans la nouvelle génération

S.G : Il y a Kanoé, mon petit Kanoé, tu m’as amené sur lui là, t’es bon ! Son père c’est un ancien keu-pon. Et mes grands frères ont l’âge de son père, il y a des liens finalement ! Rien n’est fait au hasard

S : On aura l’occasion de reparler de Kanoé. Barlou, Loubard, ça m’évoque l’argot de Renaud. Ça te parle ?

S.G : Oui bien sûr, c’est complètement inspiré de ça ! Le blouson noir, le bandana rouge, le cran d’arrêt, la mobylette, le bal musette qui dégénère. C’est la racaille à la française. J’ai toujours prôné la marginalité. Jamais dans les codes, que ça soit par mettre en avant les blancs des camps de gitans, le blanc biker, le blanc punk. Ce qui m’intéresse, le fil rouge de tout ça, où les gens peuvent dire « mais il change jamais de personnalité », ça n’a rien à voir, c’est que j’ai mis en avant tous les gens qui se dressent !J’ai pris plus de risques face au racisme par exemple, je prends plus de risques en étant blanc de me dresser contre des blancs racistes parce que dans ma fanbase j’ai peut-être des blancs racistes, et je prends le risque de les perdre. L’enjeu est vraiment réel dans ce que je fais, dans ma prise de décision. Et je sais que je préfère marcher avec une poignée d’abeilles qu’avec un sac de mouches. Et je suis convaincu que les gens peuvent changer. C’est juste de la désinformation. Et aujourd’hui quand tu essaies de faire ta culture avec BFM, avec tous ces chaînes là, c’est difficile. Et s’ils arrivent à s’identifier à un virilisme, « ouais lui il représente, une carrure, un truc de blanc auquel on veut ressembler », parce qu’en fait t’as quoi comme choix quand t’es un blanc et que t’as envie de t’identifier à une figure forte ? C’est les fighters blancs, ou les keufs blancs. Mais ils sont où les blancs de la street ? Ou des quartiers populaires ? Je suis là pour régler ça et dire « Arrêtez de croire que les étrangers sont nos ennemis », toutes proportions gardées. Après les gens, quand t’es anti-droite, te pensent de gauche. Mais moi même dans la gauche je suis pas d’accord avec tout. Il n’y a pas de parti politique qui représente qui on est. C’est pour ça qu’on dit je suis la barloucratie. Et juste, un chef de village blanc est respecté par un chef de village noir, c’est tout, parce que les gens ont des valeurs, et tout est une histoire de valeurs, comme aimer les siens, les protéger, interdire des trucs désinvoltes ou moches. C’est juste ça en fait C’est une histoire de valeurs. Et tous les villages, toutes ethnies confondues, et toutes les religions, ont les mêmes valeurs finalement. C’est juste une histoire de valeurs. Et si ça se trouve, un mec qui va être raciste, va dire, comme celui qu’il n’aime pas : j’aime ma femme, on a pas le droit de faire du mal aux miens, on essaie d’entretenir notre culture, on « se doit de » par rapport à nos ancêtres etc. En fait ils vont être d’accord quand ils vont se parler, sauf qu’ils n’ont pas l’occasion de se rencontrer ces gens-là. Tu vois on stigmatise certaines personnes, et d’autres sont isolées Et quand tu vois que les gens qui ont voté par exemple pour le FN et qui n’ont jamais été confrontés à l’immigration pourraient se dire « Mais en fait ils sont géniaux ces gens-là, ils ne peuvent que m’apporter en fait ». Prenons. Puisons chacun chez l’autre, sans faire d’appropriation culturelle, et devenons des êtres plus intelligents que les générations précédentes, qui étaient bêtes en fait de ne pas réunir leurs forces. Je suis plus dans les mélanges.

S : En gros je dis « Renaud » tu appuies sur la pédale « rebelle », et tu vas tout droit (rires)

S.G : Quand tu vois ce qu’il est devenu le pauvre.

S : T’as été matrixé aussi par Fluide Glacial, le Professeur Choron

S.G : Tout à fait, Psikopat, Professeur Choron, Desproges, que j’aime beaucoup. Jouer avec les mots c’est de la folie, et je sais le faire aussi

S : Est-ce que c’est tout ça qui t’a donné l’angle pour pouvoir te différencier dans l’univers du rap ?

S.G : Je ne choisis pas, il n’y a eu aucun calcul dans ce que j’ai fait. Les choses sont sorties naturellement. Si j’ai aimé jouer avec les mots c’est parce que j’ai eu ça comme professeur finalement. En BD, je ne lisais pas Tintin, j’avais Fluide Glacial, Psikopat et L’écho des savanes. Parce que j’ai eu la chance d’avoir des grands frères. D’où l’intérêt de transmettre la culture

S : Qui lisaient Fluide Glacial, et tous les grands frères ne lisaient pas Fluide Glacial, c’est déjà un bail

S.G : On lisait Mad Movies, on lisait L’écran Fantastique, des magazines qui parlaient de films d’horreur, et dès le début j’étais dans Consoles +, et Player One. Il y avait aussi des magazines de graffitis. Chacun a eu les livres qu’il a eu pour accéder à la culture. Soit par ton père quand t’es étranger, par exemple toi Dan, si un de tes parents est d’une ethnie particulière il va te transmettre sa musique, moi j’ai eu la chance d’avoir des grands frères. Tout le monde ne l’a pas. Et j’ai un rôle de grand frère à apporter, avec de la référence, d’où viennent ces références ? Je les dis toujours dans les interviews.

D : Est-ce que tu t’es toujours considéré hors game ?

S.G : J’ai cultivé la différence, sans le vouloir. Ouais, je suis hors game, fréro, complètement. Je suis un rocker qui rappe bien. Je fais du rap’n’roll. Je l’ai dite mille fois cette punch mais il faut que les gens l’impactent. Je suis un keu-pon qui rappe mieux qu’un rappeur

S: Ouais, il y a le lien avec le punk

S.G : Je suis juste un mec qui sait bien faire du rap, parce que je connais la discipline, et je ne me serais pas permis d’en faire si je ne la connaissais pas. Je ne m’accapare pas une culture qui n’est pas la mienne. Mais avant, j’étais trempé par la culture de la musique, la pop culture de l’époque, même pas pop, la punk culture, et avant que le rap existe. J’ai connu les prémices du rap.

D : Et toujours dans cette optique d’être hors game, avec des gars comme Alkpote par exemple, vous représentez le rap hardcore ?

S.G : Ouais, et lui sans le vouloir, Al-k est comme ça. C’est rare, un rebeu vulgaire, avec des mots outranciers. Ça le différencie. C’est pour ça qu’on s’est attiré, mais on s’est pas dit : toi rappe comme ça et moi je rappe comme ça. On s’entend, donc on rappe ensemble. Je vais accueillir chez moi un mec avec qui je m’entends bien plus qu’un mec avec qui je ne m’entends pas, c’est juste ça.

D : Est-ce que vous avez des héritiers dans ce délire ?

S.G : Il y en a eu plein ! Je pense que Freeze Corleone est un héritier de Seth Gueko et Alkpote. Les Nekfeu, Guizmo et Alpha Wann ce sont des enfants de Neochrome. Dans Neochrome, il n’y a pas que Seth Gueko et Alkpote, il y a aussi du Salif, du Sinik, du Nakk etc, ça représente l’amour de l’écriture

S : Dans la nouvelle génération, t’en parlais tout à l’heure, l’un des plus punks que je connaisse est Kanoé

S.G : Il est rock’n’roll, c’est un petit bousillé. Et le fait de m’accepter, parce qu’il pourrait se dire que peut-être un blanc, à ce moment-là, dans sa vie, a envie d’être validé par la street. Le grand qui me valide si ce n’est pas un ancien rebeu, un ancien renoi, ça peut peut-être lui déjouer ses tours. Si c’est l’auditoire qu’il a envie de viser. Et il a accepté le truc en sachant. En fait, Seth Gueko est un blanc respecté, donc il n’a pas craché sur ça, et je trouve que c’est une très belle ouverture d’esprit de sa part. Il y a quand même ce combat du blanc, il faut qu’on fasse nos preuves dans la culture hip-hop, qui reste la culture de la banlieue, et on n’est pas majoritaire en banlieue, même si on existe quand même

S : mais son approche est punk lui apporte…

S.G : il ne le sait même pas ! Il me dit « mais mon père c’est un ancien punk à Paris, il allait là, au Saint Sauveur », j’ai dit « mes frères aussi, ils ont le même âge ». Ils se connaissent finalement. Mais son côté destroy, d’avoir fumé des clopes, en marginalité totale etc…En tout cas, c’est bien, il est sous mon aile, il est protégé, ça ne va pas le desservir. Alors peut-être que lui se dit, ce serait bien que je sois validé par Rim’k ou d’autres, peut-être qu’il recherche l’approbation d’autres

S : Pour toi c’est important la transmission

S.G : C’est important qu’il l’ait capté, et qu’il sache qu’il a un peu d’or entre les mains, qu’il y a encore des blancs qui ne sont pas comme ceux qu’on essaie de faire croire qu’il n’y a qu’eux à la télé. Je vois des blancs colorés par l’amour de son voisin, qui n’a pas de problème avec l’identité d’autrui, tu vois, les origines de l’autre. Des cons il y en a partout, des bons gars il y en a partout. Il faut juste être entre bons gars. Il faut juste trouver les bons à chaque fois. Merci les gars, on était entre bons gars !

S & D : Merci Seth Gueko !

Scolti @scolti_g & Dan @dan_ayassou


En savoir plus sur Sans Esquives

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑