Comme le durag ou les strings à capuche à l’époque. Mais c’est bien plus que ça. Ce n’est pas juste une histoire d’anonymat. Dans cette chronique, en exclusivité, je vais vous dévoiler les grandes lignes du complot organisé autour de nos rappeurs cagoulés.
Je parlais l’autre jour à mon pote Fabien. Befa, c’est un peu le yencli de base : dès qu’il y a un nouveau mouvement, il plonge dedans la tête la première. Et là, dernièrement, il est allé voir Kerchack en concert. « Mais comment tu peux être sûr que c’est lui ? » je lui ai demandé. Et Befa m’a regardé, bouche bée, les bras lui en sont tombés. Bien sûr, maintenant les mecs peuvent envoyer n’importe qui jobber sur scène à leur place, pendant qu’eux ils sont sur d’autres dossiers. Tu prends n’importe quel type, tu lui fous une cagoule, tu lances le playback et c’est parti !
En plus, aujourd’hui avec les A.I et la révolution artificielle, on va se retrouver avec des armées de Milli Vanilli ! Regardez, je vous le donne en mille : les mecs n’ont plus besoin de kicker, on n’aura qu’à échantillonner leur voix et on pourra leur faire chanter n’importe quoi. Et grâce à la cagoule, ils n’ont même plus besoin d’être là.
Le progrès, c’est peut-être ça !
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