« Doggystyle », 1er album de Snoop (Doggy) Dogg, se hisse en 1ère place des charts dès sa sortie. Du jamais vu. Dr Dre. Le son, ok, mais aussi l’idée de la pochette. Pour l’exé en mode comics, c’est le cousin du rappeur : Darryl Daniel, aka Joe Cool, qui, poussé par Snoop, est allé au bout du projet pour quelques billets, entre des aller-retours en prison. Sa copine, elle, a servi de modèle…
Dr Dre a pensé la cover comme un hommage à « Atomic Dog » de George Clinton, qui a influencé tout le disque, et le blase de l’ovni. Des paroles reprises dans les bulles des 3 chiens qui se demandent pourquoi leur nature (d’homme) les pousse à chasser les chat(te)s. Autre réf : le chasseur (« The Dog Catcher »).
Snoop (cf la BD « Snoopy »), à cheval sur sa niche, cherche à choper la femme-chienne qui a tenté d’y pénétrer, malgré l’avertissement placardé. Le ton est donné, comme la place accordée aux femmes. Sapé en bleu (Crips), il se fond dans un décor rouge (Bloods). Le prodige, signé chez Death Row, est protégé (Suge Knight, en accord avec Dre, a été clair) et réunit donc ici tout le monde, sauf le Congrès américain. Procès, pour textes “obscènes et dégradants pour les femmes”. Relaxé. Pub.
Snoop a racheté les droits de la pochette, et Joe a enfin capitalisé.
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